Tennis

La couleur en tennis

Les premiers tournois

Les premières rencontres de tennis eurent lieu à la fin des années 1 800. Sport d’élite, réservé au départ à une certaine bourgeoisie, Wimbledon consacre ses champions dès 1 877 et reste aujourd’hui le plus vieux tournoi du circuit. Au début, les joueurs se présentent cravatés sur les cours, mais la tenue évoluera rapidement, libérant les sportifs des carcans d’autrefois.

Wimbledon, le respect du temple

Alors que les champions se permettent ailleurs quelques excentricités, à Wimbledon la tenue blanche est de rigueur sous peine d’expulsion, comme en firent les frais les plus grands joueurs. Le blanc reste le symbole de la réussite, de l’élégance et de la pureté, la transpiration restant invisible sur cette couleur. La vulgarité ne passera pas par l’Establishment.

Le crocodile et le joueur de tennis

René Lacoste, l’un des quatre mousquetaires du tennis français dans les années 1920, se lance dans le textile quand il arrête la compétition pour raison de santé. Il crée un polo pour les joueurs de tennis où figure l’emblème de sa société qui est aussi son surnom : un crocodile. Le polo ne mettra pas longtemps à sortir des frontières du tennis et à enchanter le monde.

La petite balle jaune

La balle de tennis, telle qu’elle se présente aujourd’hui a vu le jour tardivement en 1978, avec l’explosion des médias et la retransmission des matchs. Autrefois elle était blanche ou noire, autrement dit insipide et ne se voyait pas vraiment à l’écran. Devenue fluo par argument marketing elle est aussi poilue pour accrocher encore mieux le sol.

Surfaces de jeu

Le matériau et la couleur utilisée pour les cours de tennis font l’objet de normes agrées par la fédération internationale. L’Open d’Australie et Wimbledon se jouent sur gazon, incarnant cette verdure chère aux deux pays. Roland Garros, affiche un magnifique cours de terre battue ocre, qui est devenu son symbole, et dont la fabrication est entièrement française, cocorico.